Les zones à faibles émissions (ZFE) sont destinées à protéger les populations dans les zones denses les plus polluées, en définissant des périmètres dans lesquels les véhicules les plus polluants n’ont pas le droit de circuler, de façon temporaire ou permanente. D’ici au 1er janvier 2024 avec la loi Climat et Résilience, l’ensemble des agglomérations de plus de 150 000 habitants auront l’obligation de mettre en place une ZFE, en excluant de façon progressive les véhicules Crit’Air 5 (2023), Crit’Air 4 (2024) puis Crit’Air 3 (2025).
Les zones à faibles émissions : une réponse à l’enjeu environnemental
Déjà adoptée par 231 villes ou métropoles européennes, la généralisation des ZFE permet de lutter contre la pollution de l’air. La ZFE est présentée comme une des principales réponses à l’enjeu sanitaire et environnemental d’amélioration de la qualité de l’air urbain. Les impacts de ces zones peuvent être significatifs, jusqu’à 29 % en moins sur les concentrations en dioxyde d’azote, 23 % pour les concentrations en particules fines, et 52 % pour les concentrations en carbone suie ou « black carbon ». (L’ADEME, mise à jour 2020 du développement en Europe des zones à faibles émissions)
Carburant : des solutions pour réduire son poids financier et environnemental
Les différentes normes environnementales incitent l’industrie automobile à repenser notre consommation en proposant plusieurs types de carburant : essence, diesel, biocarburant, éthanol, GPL… Faire le choix d’un carburant plus économique qu’un autre permet de réduire l’impact de ce dernier sur le budget automobile. Il existe également d’autres alternatives comme l’usage de la voiture électrique ou hybride, qui permet de limiter la dépendance au carburant et de n’émettre en fonctionnement ni gaz à effet de serre, ni particules fines, ni gaz nocifs.
Autre solution, la consommation collaborative d’un véhicule à travers le covoiturage domicile-travail, permet de financer le budget carburant et de limiter l’empreinte carbone par passager. Face à la hausse des prix du carburant, Klaxit, solution de covoiturage domicile-travail, note un changement de comportement des automobilistes qui se tournent massivement vers des solutions comme le covoiturage qui permet de diviser les frais par 2 voir 3.
L’application Klaxit permet de trouver des covoitureurs sur son trajet domicile-travail selon ses besoins et ses horaires. Cela permet de partager les frais du véhicule (essence, assurance, entretien, dépréciation, etc), et les émissions de CO2 émises en fonction du nombre de passagers transportés.
Le covoiturage comme solution pour réduire la part modale de la voiture
La voiture individuelle est le mode de transport privilégié des Français pour aller travailler quelle que soit la distance parcourue : 74 % des actifs en emploi l’utilisent, soit 18,1 millions de personnes (Insee, recensement de la population 2017). Dans les zones péri-urbaines et rurales, la voiture est indispensable pour se déplacer au quotidien. Le covoiturage est donc une solution crédible pour améliorer la qualité de l’air en milieu urbain, la qualité de vie et répondre aux enjeux de la mobilité.
Au contraire, dans les zones denses comme les centres-villes où les distances effectuées sont très faibles, l’usage de la voiture n’est pas optimal et ne se positionne plus comme indispensable.
Le gouvernement s’est mobilisé pour faire du covoiturage une évidence dans les trajets du quotidien, notamment au travers de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) promulguée le 24 décembre 2019. La LOM permet notamment de renforcer les compétences des autorités organisatrices de la mobilité (Métropoles, Communautés d’agglomération, Communautés de communes) en leur permettant de verser une allocation aux conducteurs ou aux passagers dans le cadre de déplacements en covoiturage. L’État a également mis en place un observatoire du covoiturage au quotidien pour suivre l’évolution des pratiques et évaluer l’impact des mesures prises afin d’adapter de façon agile les politiques publiques. Leur objectif est clair : tripler le nombre de trajets réalisés en covoiturage du quotidien d’ici 2024 pour atteindre les 3 millions de covoitureurs !
Le covoiturage est donc une solution crédible qui répond parfaitement aux enjeux environnementaux et économiques actuels. Le changement de comportement et, plus largement, l’évolution des modes de vie, sont devenus des enjeux clés de la transition écologique. « Les nouvelles mobilités n’y échappent pas et sortir du réflexe de la voiture individuelle pour passer à la mobilité partagée nécessitera des investissements à la hauteur des bénéfices attendus. », explique Julien Honnart, Cofondateur et Président de Klaxit.
Les actions à conduire relèvent aussi d’autres acteurs que les individus eux-mêmes – pouvoirs publics, collectivités territoriales, entreprises, associations, etc. – pour obtenir les résultats souhaités au niveau individuel. Les collectivités territoriales ont un rôle clé à jouer pour faire évoluer, de manière pérenne, les comportements au quotidien pour lutter contre le changement climatique, et notamment en mettant à disposition les infrastructures digitales et physiques.